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Dabealvi.La Sentinelle en mode veille - Centrafrique M.E.R.C.I

UNE PREMIERE DANS CETTE REPUBLIQUE DE CENTRAFRIQUE

13 Mai 2016 , Rédigé par dabealvi.over-blog.com Publié dans #Actualité, #centrafrique, #politique centrafricaine

O Centrafricains, à quand la dignité et la vison de grandeur pour votre pays ?
En tant qu’ami de la République Centrafricaine, j’ai toujours soutenu le peuple de ce pays dans les moments difficiles en cherchant à m’informer sur l’évolution du contexte national. Cependant, j’avais décidé d’arrêter de consulter les sites et blogs centrafricains en raison de la profonde déception que j’éprouvais en lisant les articles publiés. Avec le changement intervenu après les élections, je ne peux me taire devant la persistante bêtise de la presse privée centrafricaine en ligne.
En effet, avant la transition dirigée par Madame Samba-Panza, la République Centrafricaine était connue sur le plan mondial comme une nation barbare ou les habitants s’entretuent et poussent la haine jusqu’au cannibalisme, un état ou règne la terreur qui contraint les populations à se réfugier à l’extérieur du pays pour ceux qui le peuvent ou encore a retourner vivre dans la foret comme au moyen âge. Les medias centrafricains ont bien contribue à promouvoir cette image négative de leur pays. Quiconque fait un tour sur les blogs centrafricains se rendra compte a quel point ce peuple s’autodétruit en réduisant l’image de son pays a un carre de jungle dans le monde ou chacun veut exceller en violences verbales, en insultes et en délation. Croyant « faire du mal » à leurs prochains, les soit disants « journalistes » se transforment en marionnettes des assoiffes du pouvoir et anges de la méchanceté. Pire, ils privent des millions de leurs compatriotes vivant dans des conditions désastreuses de l’aide extérieure en présentant les autorités de leur pays qui ont la charge de mobiliser les partenaires comme des diables non fréquentables. C’est un acte qui démontre que ces individus autoproclamés « hommes de presse » ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez. Ils volent tellement bas que pour quelques petits billets de banque, ils détruisent leur pays et maintiennent leurs compatriotes dans la misère. La presse privée centrafricaine en ligne, quelque soit son nom, brille par son manque de professionnalisme, son manque d’objectivité et reste donc la plus déconseillée au monde dans le milieu des expatries qui estiment n’y trouver aucune substance pour une personne qui veut s’intéresser a la République Centrafricaine. Comme le disait un autre ami de la RCA : « l’esprit de la haine a fait son lit en Centrafrique et a complètement fait perdre la raison aux centrafricains. »
Les autorités de la transition ont eu le mérite d’affronter ce contexte barbare et de se mettre au-dessus des haines parfois viscérales à leur égard pour faire sortir le pays du chaos. Des autorités et des hauts cadres compétents et crédibles, hommes et femmes, ont été copieusement salis, insultés dans le seul but d’assouvir la soif de méchanceté et de jalousie d’autres centrafricains dont les motivations réelles sont loin d’être patriotiques. Ils ont payé un lourd tribut et consenti d’énormes efforts dont très peu de leurs compatriotes ne s’en rendent compte : contrairement aux délations de la presse centrafricaine, toutes les institutions républicaines avaient été pillées, ce qui privaient les autorités de la Transition des moyens de travail. Il est connu que la plupart des hauts cadres à la Présidence et à la Primature ont utilisé leurs équipements et moyens roulants personnels pour être productifs. Ils ont ainsi œuvré malgré tout pour faire cesser la situation apocalyptique qui régnait dans le pays, pour permettre la reprise de la vie socio-économique et pour organiser des élections démocratiques, libres et crédibles. Honnêtement, deux années pour rétablir la RCA comme un pays normal a été un record. Les centrafricains qui le contestent doivent ouvrir grandement leurs yeux et regarder au-delà de leur pays pour se rendre compte de toutes les difficultés que rencontrent plusieurs pays secouées par les conflits armes à se remettre debout. Il a fallu par exemple au Tchad, au Soudan, combien d’années pour faire cesser la guerre sur leur territoire ?
Hier, Madame Samba-Panza était traitée de tous les noms par la presse privée en ligne qui continue de le faire alors qu’elle ne dirige plus le pays. En s’acharnant sur cette dame appréciée a l’extérieur pour son courage et sa détermination - malgré les injures et les nombreuses peaux de bananes- qui ont permis au pays de retrouver l’ordre constitutionnel, ces journalistes amateurs ne savent vraiment pas ce qu’ils veulent. Irresponsabilité, malédiction ou inconscience ? Aujourd’hui, cette même presse privée centrafricaine en ligne commence à s’acharner sur le Président Touadera démocratiquement élu, allant jusqu’à contester la crédibilité de son élection et à le traiter de chien. Soyons sérieux. Ce n’est pas parce que ces pseudo-journalistes et pseudo-directeurs de rédaction produisent des « torchons’ en ligne qu’ils se croient tout permis. Non, ils ne sont pas au-dessus de la loi. Il est temps de cesser ces actes irresponsables de la part de ceux qui croient qu’ils peuvent donner des leçons aux millions de centrafricains alors qu’ils enterrent chaque jour la RCA avec leur plume après avoir bu leurs vins et mange leur semoule loin des réalités du pays. Le nouveau parlement centrafricain devra rapidement voter une loi pour barrer la route à ces amateurs qui ternissent l’image du pays et détruisent leurs compatriotes valeureux.
A l’élection du Président Touadera, les centrafricains ont été unanimes pour écrire une nouvelle page de l’histoire de leur pays. Il est cependant malheureux et regrettable de voir que ces mêmes brebis galeuses de presse centrafricaine privée en ligne persistent dans la voie de destruction de l’image du pays et ceci, de manière grossière, insolente comme des délinquants en manque d’éducation et de repère social. L’internet est un outil de mondialisation destine à vendre des informations favorables au développement du partenariat entre les nations. Les pseudo-journalistes centrafricains en font un outil d’injures de chiffonniers en ignorant le respect des lecteurs extérieurs et le code d’éthique et la déontologie. Ces journalistes-bricoleurs qui lancent des pierres à leurs compatriotes à travers des délations sont les vrais hors-la-loi de la jungle centrafricaine qu’ils aiment présenter et de cet outil de communication mondiale. En continuant à taper sur Madame Samba-Panza, ils démontrent leur nostalgie de la haine qu’ils veulent maintenir comme courant de vie des centrafricains. Mais ils se trompent. La haine ne triomphera jamais sur la vie de millions de centrafricains sans voix mais qui font monter leurs prières d’amour et de paix pour la nation devant Dieu dans le silence. Et le monde extérieur qui sait faire la différence entre ces destructeurs de la nation centrafricaine et les vrais centrafricains responsables continuera d’apprécier Madame Samba-Panza comme une brave femme africaine que le continent a déjà inscrit parmi ses rares héroïnes de cette époque. En témoignent les nombreux prix qui lui sont décernés et les multiples sollicitudes à son égard par l’extérieur.
Plus d’un million de centrafricains ont décidé d’écrire une nouvelle page de l’histoire de leur pays avec l’encre de l’unité (et non division et haine), dignité (et non humiliation de l’autre) et travail (et non bricolage et amateurisme). Pour cela, ils ont massivement participe aux élections organisées par Madame Samba-Panza et ses collaborateurs de la Transition. Un nouveau président démocratiquement élu est à la tête du pays depuis quelques semaines. Il prend le relai de la Transition dans un contexte de retour a l’ordre constitutionnel pour avancer la ou la Transition a pu s’arrêter. Les centrafricains et le monde entier veulent etre aujourd’hui informes sur les pas qui sont poses par les nouvelles autorités pour marquer le changement tant attendu. Les attentes ne sont donc pas des injures contre Madame Samba-Panza ou contre le Pr Touadera. Cela n’intéresse personne et n’apporte rien à un état préoccupée par des choses sérieuses pour relancer le développement du pays. Les attentes sont plutôt des contributions constructives de la part de la presse centrafricaine privée en ligne. Cette dernière doit retomber sur les deux pieds et non sur la tête pour pouvoir jouer son rôle de conscientisation de la population et d’information sur les efforts de la RCA à se relever car un avenir meilleur ne se construit pas en regardant en arrière pour faire la chasse aux autres. C’est donc maintenant que tous les centrafricains doivent avoir une vision de grandeur pour leur pays.

Pour l'Ancien Cabinet de la Présidente CSP
Le Directeur de Cabinet Joseph MABINGUI

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