CENTRAFRIQUE: Ce que je pense de la lumière sur tout le territoire et dans tous les foyers
Shalom... ! nous savons tous que la lumière est une importance capitale...le créateur lui même le sais..un développement ne peut se réaliser sans l’électricité .
La démographiquement change..
Nos peuples en Afrique ont doublé voir même triplé.
Alors nos structures ne répondent.plus. D'où des éternels délestages.
Suite... alors Dieu hyper intelligent à inspiré des personnes capables de créer et aider le peuple en général.
Mais le peuple africain ne veut pas sortir des ténèbres..
La pauvreté grandissante en Afrique nous pousse dans nos recherches à nous intéresser à ce cadeau merveilleux que Dieu nous a donné ..
Le soleil et de ce soleil avec nos chercheurs nous avons compris que chaque foyer en Afrique pouvait avoir ne serait ce qu un.panneau solaire.
Donc... nous voyons l'importance des énergies solaires qui ne sont pas à soustraire de nos programmes de bonne gouvernance
La raison des multiples délestages fait que chaque foyer connait ...dorénavant l'utilité de la lumière
Et il faut trouver une solution utile et aider le peuple
La solution j' insiste et je maintiens qu.il.faut les énergies solaires pour sortir notre peuple de la souffrance..
Frédéric PERRIERE MARS 21, 2013
Depuis quelques jours, une saison de pluie anormale s’est installée en pleine saison sèche à la surprise générale et pourtant le mois de mars est le mois où il y fait extrêmement chaud. La semaine dernière, le ciel est chargé de nuages pendant des jours alors qu’il est toujours dégagé durant le mois de mars de chaque année. La semaine passée, il a plu comme si l’on était au mois d’août. Nous avons en effet interrogé une géographe qui nous a répondu en ces termes : « c’est la conséquence du réchauffement climatique ».
L’effet de Serre, l’abattage anarchique des arbres et le feu de brousse sont les principales causes du réchauffement climatique. En effet, ce sont les bûcherons et les pyromanes qui accentuent le réchauffement climatique dans le pays et font la sourde oreille aux campagnes de sensibilisation et aux interdictions faites par les autorités locales.
A titre d’exemple sur une partie de la colline de Bas-Oubangui, le ministère des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche, de l’Environnement et de l’Ecologie y a implanté des panneaux interdisant aux compatriotes de ne pas allumer les incendies sur ladite colline.
Aussi, le Maire de la ville de Bangui au mois de décembre 2012 avait fait des annonces dans les journaux et avait fait également des communiqués radiophoniques afin de mettre en garde tous ceux qui allument les incendies sur la colline de Bas-Oubangui. Mais en dépit de tout cela, les pyromanes qui œuvrent dans cette réserve ont allumé pendant cette saison sèche deux (2) feux de brousse qui ont brûlé des hectares.
Aux villages Yombo, Yamboro, Kpalongo…, ce sont les bûcherons congolais et centrafricains qui abattent les arbres de manière anarchique à l’aide des haches et des tronçonneuses afin de les scier ou de les vendre comme fagots.
Il y a quelques années, une étudiante en géographie qui s’est rendue aux villages Maka 1 et 2 nous a révélé qu’il y a moins d’arbres dans ces deux (2) villages. La végétation locale n’est rien d’autre que les herbes de Laos. Au village Yombo, il n’y a pas d’année où l’on incendie la brousse.
Cet incendie ravage les champs. Tout cela à cause des rats sauvages et d’autres bêtes que les pyromanes n’arrivent pas à tuer en chassant ou en posant des pièges.
Prenons l'exemple du Rwanda
(°+°) KIGALI, Article de la Banque mondiale le 5 février 2013.
En 2008, seulement 6 % des 10 millions de Rwandais avaient l’électricité chez eux, et les coupures de courant étaient fréquentes.
Les problèmes d’approvisionnement en électricité, qu’il s’agisse du faible taux d’accès ou du manque de structure avaient des conséquences multiples sur toute la société et l’économie du pays : dans l’enseignement, où les cours d’informatique, par exemple, ne pouvaient pas être dispensés régulièrement ; dans l’agriculture, où les grandes activités d’exportation (café, thé) affichaient une production bien inférieure à leur capacité ; dans le secteur de la santé, où les infrastructures n’étaient pas en mesure d’offrir les services appropriés ; ou encore au niveau des entreprises, qui, contraintes de recourir à des groupes électrogènes de secours, voyaient leur chiffre d’affaires grignoté par les dépenses de carburant.
Nous voici quelques années plus tard. En trois ans, les nouveaux raccordements ont quasiment triplé, pour passer de 110 000 en 2009 à 332 000 en décembre 2012.
Ces améliorations ont été rendues possibles par les efforts résolus du gouvernement rwandais et de son programme de déploiement de l’électricité (EARP) ( l'agence américaine des énergie renouvelables),
et grâce aux financements de la Banque mondiale et d’autres partenaires au développement.
De l’électricité abordable pour les entreprises et les ménages
L’électricité transforme radicalement l’exercice de certaines activités professionnelles. Jean-Claude Habimana, par exemple, est coiffeur.
Il vit dans le district de Nyaruguru, dans la Province du Sud. Auparavant, il devait utiliser un groupe électrogène à essence pour alimenter les rasoirs électriques,
avoir de la lumière et passer de la musique dans son salon. C’était bruyant, polluant et onéreux.
Jean-Claude gagnait 4,75 dollars par jour (3 000 francs du Rwanda), mais en dépensait 3,17 (2 000 RWF) en combustible, soit plus de la moitié de ses recettes.
Grâce à l’EARP ( l'agence américaine des énergie renouvelables), ses revenus ont progressé de 30 %, et ses factures d’énergie chuté de 75 %.
L’accessibilité financière et l’efficacité énergétique sont au cœur des objectifs de l’EARP ( l'agence américaine des énergie renouvelables), sachant que les deux tiers des ménages rwandais habitent à 5 kilomètres du réseau existant
et que leur raccordement coûte cher.
Aussi les ménages à faible revenu se voient-il proposer des dispositifs de raccordement au réseau électrique permettant d'éviter des travaux de câblage trop coûteux.
Ils peuvent également opter pour un paiement échelonné sur douze mois afin de répartir les frais de raccordement. En outre, chaque ménage nouvellement raccordé reçoit gratuitement
trois ampoules à économie d’énergie, qui, consommant moins, allègent les factures d’électricité.
« La stratégie énergétique de la Banque mondiale en Afrique s’attache avant tout à soutenir des projets qui font véritablement la différence et permettent d’obtenir des résultats substantiels,
explique Lucio Monari, responsable du secteur énergie pour la Région Afrique de la Banque mondiale. Le programme de déploiement de l’électricité au Rwanda a permis de tripler les raccordements
en trois ans, ce qui constitue à l’évidence un résultat substantiel, et nos partenaires rwandais ont de quoi être fiers de cette réalisation. »
Raccorder les logements, les écoles et les hôpitaux
L’électricité transforme la vie des familles, modernise les écoles et améliore les services de santé.
« La lumière électrique nous est très utile, à moi-même comme à mes enfants », témoigne Claudette Nyirabazungu, qui vit à Kigombe, dans la Province du Nord.
« Et puis c’est tellement plus facile de recharger mon téléphone. Ça simplifie vraiment la vie».
Élève en première année du secondaire, Pascaline Uwizera confirme : « L’électricité, c’est bien pratique !
Maintenant, je peux me servir d’un ordinateur et faire plus facilement mes devoirs le soir».
Avant que l’électricité n’arrive jusqu’au centre de santé de Nyange à Byumba, les accouchements qui se déroulaient après la tombée de la nuit se faisaient souvent dans l’obscurité
et sans les équipements nécessaires ; cette situation exposait les mères et les nouveau-nés à des risques considérables. La directrice adjointe du dispensaire,
Spéciose Mukabadege, se réjouit des apports de l’électricité : « toutes les machines sont désormais opérationnelles et le laboratoire fonctionne à merveille ».
Le nombre de centres de santé électrifiés est passé de 169 à 286, tandis que celui des écoles raccordées au réseau a augmenté de 70 % (1 226 en 2012, contre 715 en 2009).
Soutenir l’activité et la compétitivité des entreprises locales
Au-delà de l’amélioration de la qualité de vie des ménages rwandais, l’accès plus aisé et moins coûteux à l’électricité donne un nouveau souffle à l’économie du pays :
le raccordement au réseau rend l’énergie électrique plus abordable pour les petites comme les grandes entreprises — du salon de coiffure de Jean-Claude Habimana
aux usines de transformation de thé —, les unes comme les autres devenant plus compétitives et prospères.
« Dans 10 des 15 secteurs déjà électrifiés, les activités fleurissent : ateliers de menuiserie, de couture, etc. Dans certaines régions, l’électricité permet aux villageois d’irriguer leurs terres.
Elle change radicalement le visage du district », affirme Julius Rukundo, maire adjoint du district de Bugesera, dans la Province de l’Est.
Café et thé sont les principales cultures d’exportation du Rwanda. En abaissant les coûts énergétiques, l’électrification améliore leur compétitivité à l’international.
Située dans le district de Nyaruguru (Province du Sud), la fabrique de thé de Mata a divisé sa facture énergétique par plus de deux depuis qu’elle est raccordée au réseau électrique
et qu’elle n’est plus obligée de s’approvisionner en diesel, autrement plus coûteux. De même, la station de lavage de café de Maraba a réduit, elle, ses coûts énergétiques de plus de 75 %.
L’EARP, qui devait porter le nombre de raccordements au réseau à 350 000 durant sa première phase (soit d’ici fin 2012),
est une composante essentielle de la stratégie de réduction de la pauvreté du Rwanda.
« Il est crucial de permettre aux centres productifs d’avoir accès à l’électricité si l’on veut accroître la productivité des entreprises, leur compétitivité et leur capacité à créer des emplois », explique Paul Baringanire, le chef d’équipe du projet à la Banque mondiale.
L’EARP est financé par un crédit de 70 millions de dollars sans intérêts de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale, en partenariat avec la Banque africaine de développement, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, la Belgique, l’Union européenne (UE), le Japon, les Pays-Bas, le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID) et le Fonds saoudien pour le développement qui ont, au total, mobilisé 348,2 millions de dollars pour ce programme.
QUESTION: CE PROGRAMME EST-IL RÉALISABLE EN CENTRAFRIQUE?
