CENTRAFRIQUE lu pour vous: PSYCHOLOGIE DE L INCONSCIENT

Carl Gustav Jung
(1916)
Voici un résumé de l'ouvrage de C.G Jung, psychologie de l'inconscient. Je me suis applique à en garder l'essence et le style en sélectionnant tout les passages permettant de suivre le déroulement de la pensée de l'auteur. J'ai repris ces passages tels quels, afin de conserver le sens le plus proche de l'original. J'ai laissé de coté les études de cas, redondances et références « superflues ».
CHAPITRE PREMIER : LA PSYCHANALYSE
Ce dont le malade souffre, c'est de son âme, de son âme dans ses fonctions les plus élevées et les plus délicates, que l'on ose à peine rattacher encore au domaine de la médecine En présence de tels troubles, le médecin doit être aussi un psychologue, c'est à dire un connaisseur de l’âme humaine.
Avant d'aborder l’étude de notre sujet, il faut le situer par rapport à la science jusqu'alors régnante
Les premiers travaux dans ce domaine ne suscitèrent qu'un faible écho, bien qu'apportant une conception toute nouvelle des névroses Les publication suivante de Freud passèrent complètement inaperçues bien qu'elles apportassent des observations d'une importance inestimable.
On savait déjà du temps de Charcot que le symptôme névrotique est psychogene, c'est à dire qu'il est engendré par le psychisme. On savait aussi grâce aux travaux de l’École de Nancy, que n'importe quel symptôme hystérique peut être provoqué par suggestion. Également, on avait des connaissances assez précises, grâce aux recherches de Janet, sur les conditionnements psychomécaniques des manifestations déficitaires hystériques, comme les anesthésies, les parésies, les paralysies et les amnésies.
Mais on ignorait le genre de filiation et les modalités du rapport de cause à effet qui reliaient l’âme d'un malade avec son symptôme hystérique : les voies de la causalité psychique étaient totalement inconnues.