LETTRE OUVERTE A BAN Ki-moon: «Les solutions pour prévenir Une GUERRE CIVILE»
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Lettre ouverte à M. Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies: des solutions pour éviter une guerre civile et mettre fin à la destruction et les tueries en RCA
SOURCE: Toute l'actualité de Marie-Reine Hassen
Je fais appel à Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, pour mettre fin à la destruction et le gaspillage désespérée de la vie dans la République centrafricaine.
Monsieur le Secrétaire général,
Permettez-moi d'attirer votre attention sur une population qui a été va vers sa mort certaine. Ancienne diplomate et ministre, j'appartiens au peuple de l'Afrique centrale, qui a souffert des décennies de violence et de violations des droits humains. Étant pas compromise par un passé politique , je suis extrêmement préoccupé par la situation: la violence contre la population centrafricaine est insupportable et inacceptable.
En République centrafricaine, ils jettent des produits inflammables sur le feu pour le combattre. Ni Djotodia ni Samba Panza ont apporté une amélioration au drame du pays. Jusqu'à aujourd'hui, violations des droits humains sont commises tous les jours partout dans les 86 régions du pays et dans la capitale Bangui. Il est de pire tous les jours. Un pays tout entier est en train de mourir. La haine et la rage de tuer a atteint leur apogée. L'hostilité et le ressentiment entre les multiples groupes ont été sous-évalué. Les tensions se gonflent sans cesse; clivages interethniques continuent approfondissement. Les groupes armés se fragmentent, se multiplier, et de plus en plus criminalisée.
Forums, rassemblements, conférences de paix sommets, à toutes sortes d'assemblées et réunions ont donné aucun résultat. Aucun des nombreux accords pour la paix ont réussi.
En dépit de la mission de paix et les nombreuses résolutions des Nations Unies, le Centrafrique reste dans un profond processus de désintégration, de devenir la terre d'un no-man dans le cœur de l'Afrique, un havre de paix pour une gamme de djihadistes militants et des groupes extrémistes islamistes, mettant également l'Europe et le monde au risque, une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région.
Le gouvernement de transition actuel a largement démontré son incapacité à rétablir l'ordre et la sécurité, à désarmer et à calmer les divers groupes armés et de protéger la population alors que le pays se désagrège.
Il est nécessaire de cesser de poursuivre une stratégie qui ne sont pas relever les défis cruciaux d'une transition.
Une mission de maintien de la paix des Nations Unies serait d'aucune utilité si elle est pas accompagnée d'une bonne transition politique. Il est temps pour les décideurs internationaux et les agences de l'ONU pour réévaluer la situation et d'adapter leur politique à la réalité sur le terrain. Sauf conditions de sécurité à améliorer, il est douteux que le pays sera capable de gérer des élections bientôt. La meilleure chance d'apporter la stabilité et la paix en RCA et obtenir des élections libres et équitables est d'avoir une bonne transition.
La transition en cours est fiasco. Les autorités de transition ont échoué à faire face principales priorités du pays. La situation est devenue totalement ingérable. Les gens de l'Afrique centrale, qui ont pas été consultés dans le choix du président de la transition, demandent maintenant sa démission. Si cette situation persiste, le pays va certainement se noyer.
La course à l'élection est tout simplement dangereux. Dans ce contexte, l'organisation précipitée des élections va certainement exacerber les tensions inter communautaires. Le processus électoral ne sera pas pacifique et transparente. Ajout d'huile sur le feu, il est après mays plutôt être explosive.
Mettant le pays sous tutelle ou ayant une troisième transition ne va pas résoudre la maladie fondamentale de la République centrafricaine;
Aujourd'hui, la République centrafricaine a besoin d'une véritable stratégie pour résoudre ce conflit sans fin;
Afin de reconstruire la République centrafricaine, ramener la stabilité et la paix, la meilleure chance est d'avoir un bon gouvernement de transition.
Une guerre civile se prépare. Afin d'éviter cela, il est nécessaire de:
Mettre immédiatement fin du mandat des institutions de transition;
Installez une bonne transition politique: un petit gouvernement dirigé par une vingtaine de personnes professionnelles, opérationnels et autonomes possédant les compétences, les compétences et la probité, capables de restaurer la loi et l'ordre;
Avoir ce collège entièrement mobilisés pour hiérarchiser les principaux problèmes, élaborer et mettre en œuvre une bonne stratégie de résolution de conflits, de désarmer et de neutraliser tous les groupes armés et les communautés, de protéger les civils, de mettre fin à l'impunité, restaurer une institution forte de la Justice, mis en place les fondations d'une système d'administrations efficaces, restaurer l'autorité de l'Etat, reconstruire une armée nationale professionnelle, intensifier les efforts en vue d'un processus de réconciliation à travers le développement régional et la réinstallation des réfugiés et des personnes déplace ...
Assurez-vous que le gouvernement demeure responsable devant le peuple d'Afrique centrale, les décideurs internationaux et les Nations Unies.
Rétablir les institutions dans l'ensemble du territoire, y compris la police, de la gendarmerie et de l'armée nationale.
Monsieur le Secrétaire général, il reste peu de temps à la République centrafricaine pour éviter le scénario somalien: la désintégration de tout un pays et de ses habitants.
Je vous invite à réagir.
Cordialement,
Marie-Reine Hassen
L'ancien ministre du gouvernement
Président de la Renaissance Laïque
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