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Dabealvi.La Sentinelle en mode veille - Centrafrique M.E.R.C.I

SORTONS DE LA PRÉHISTOIRE ... AGISSONS POUR LE DÉSARMEMENT LA PAIX ET LA LIBERTÉ

4 Janvier 2016 , Rédigé par dabealvi.over-blog.com Publié dans #dabealvi, #iworlddabealvi, #centrafrique

SORTONS DE LA PRÉHISTOIRE ... AGISSONS POUR LE DÉSARMEMENT LA PAIX ET LA LIBERTÉ

Sur les Théories du Complot

Soumis par HardScrabbleFarmer via le blog The Burning Platform,

"Dans de nombreux pays, des gens rationnels finissent par croire des choses folles, y compris les (fausses) théories du complot. Ces pensées folles peuvent conduire à la violence, y compris au terrorisme. De nombreux actes de terrorisme ont été alimentés par les fausses théories du complot, et il y a de bonnes raisons de penser que certains de ces actes n’auraient pas existé en l'absence de telles théories. Le point-clé, dans un sens le plus déroutant et le plus inquiétant, est que ces pensées folles sont souvent tenues par des personnes qui ne sont pas folles du tout."

Cass Sunstein - Bureau de l'information et des affaires réglementaires de la Maison Blanche

Si vous ne savez pas qui est Cass Sunstein, ou ce qu'il fait, maintenant serait le bon moment pour faire des recherches. Pas seulement à cause de sa position à la Maison Blanche ou du pouvoir qui en découle, mais parce qu'il comprend très clairement quels sont les problèmes posés par des gens qui, selon ses propres termes, ne sont "... ni ignorants, ni mal éduqués. Au contraire, ils peuvent être spectaculairement bien informés…".

Les théories du complot sont, en bref, la croyance que certains conspirent en secret pour commettre des actes criminels. Ils le font, ce n'est pas un secret. En fait, la majorité des prisonniers dans les pénitenciers fédéraux purgent une peine pour un crime non pas spécifique mais pour une conspiration en vue de commettre un crime, autrement dit le fait de partager leurs intentions avec une autre personne dans le secret. Il doit être dans les faits difficile de poursuivre un grand nombre de personnes pour l'activité que vous êtes simultanément affecté à démystifier et, en parallèle, expliquer aux gens qu'il est dangereux de croire en elles. Oui, oui, vous pouvez les imaginer dire que d'autres personnes se livrent bien à des complots, mais nous, nous ne le ferions jamais et vous seriez fou de l'envisager.

C’est bien noté, M. Sunstein.

Avant l'avènement de l'Internet, il y avait peu d'endroits où les gens pouvaient ouvertement entretenir une discussion sur les craintes qu'ils avaient autour de certains événements. Des listes de diffusion, des publications en marge de la société, mais pas de forum ouvert où exprimer ses doutes et découvrir les raisons fondamentales et sous-jacentes à de telles pensées. M. Sunstein a souvent fait valoir que la raison pour laquelle la plupart des gens croient aux théories du complot est parce qu'elles les font se sentir en sécurité, un concept qui est aussi difficile à croire que celui qui affirme que le gouvernement ne s'engagerait jamais dans un complot. Bien au contraire, comme y invite la réalisation naissante que ceux qui sont chargés de nous protéger et de prendre soin de nous se sont engagés dans un modèle de comportement qui n'est pas seulement dangereux mais gratuitement destructeur des valeurs et des croyances qui nous sont les plus chers. Croire en un complot commis par un gouvernement puissant, qui espionne activement son propre peuple sans justification légale et qui semble à l'abri de la loi, n’est ni rassurant ni réconfortant ; c’est terrifiant. C’est également, basé sur ce que nous savons réellement comme un fait, du bon sens.

Commençons par couvrir quelques bases.

Opération Northwoods

En 1962, le Département de la Défense -en coopération avec les chefs d’état-major- a présenté un document détaillant une opération secrète menée soit par la CIA soit par d'autres agences du gouvernement pour commettre des actes de terrorisme contre des civils américains innocents, en particulier détourner des avions commerciaux américains, abattre des aéronefs commerciaux, attaquer et tuer des soldats américains à Guantanamo ou attaquer l'Organisation des États américains avec l'intention de blâmer Cuba et ainsi déstabiliser ou renverser le gouvernement. Ces plans ont été signés et soumis par une foule de hauts responsables militaires US dont le président du Joint Chiefs of Staff Lyman Lemnitzer et soumis au secrétaire à la Défense, Robert McNamara, qui jouera plus tard un rôle important dans la guerre américaine au Viet Nam.

Aucune des personnes impliquées dans la recherche, la planification, la rédaction ou la soumission de ce complot gouvernemental autorisé n'a jamais été accusé d'un crime ni tenu responsable. En fait, la principale défense a toujours été qu'il a été rejeté par le président John F. Kennedy, rendant la discussion nulle et non avenue. Pensez-y un instant et décidez par vous-même ce que les implications d'un tel plan signifient pour les gens qui sont, d’après les mots de Cass Sunstein, spectaculairement bien informés, à savoir les théoriciens du complot. Le gouvernement des États-Unis d'Amérique, à l'aide d’habilitations secret défense et de l'argent du contribuable a comploté activement au meurtre d'innocents Américains dans des actes de terreur afin de déclencher une guerre pour des motifs fallacieux. Pour information, selon l'expert de premier plan sur les théories du complot, ceci nous fait nous sentir plus en sécurité.

La preuve irréfutable que le gouvernement s’engage dans des complots criminels qui ciblent des civils innocents dans le but de promouvoir des programmes gouvernementaux ratifiés ou des actions militaires -alors que ses participants criminels échappent à la justice- a maintenant été établi comme un fait, pas une théorie. Pourquoi cette pièce importante de l'histoire américaine est inconnue de la plupart des gens n'est pas surprenante, c’est parce qu'elle a été délibérément mise de côté, rejetée comme non pertinente ou inutile car elle n'a pas eu lieu. Les théories du complot ne nécessitent pas d'action, juste la conspiration.

Un des plus grands problèmes auquel le gouvernement doit faire face concerne la facilité offerte par internet avec laquelle les complots se propagent. Alors que la grande majorité des Américains n’ont jamais entendu parler du golfe du Tonkin, un certain nombre ont entendu l'expression “le 11 septembre était un coup monté” ou savent que tout n'est pas très clair dans l'affaire de Sandy Hook. L'omniprésence des caméras de téléphones portables a donné aux gens la possibilité de voir par eux-mêmes sans avoir à regarder à travers le filtre des médias mainstream ni dépendre de la couverture aseptisée des journaux pour s’informer sur les détails de divers événements qui se déroulent dans ce monde troublé. L’époque où le gouvernement était tenu en échec par le cinquième pouvoir a depuis longtemps cessé de les retenir. Les organes de presse sont devenus un outil del’establishment plutôt qu'un contrôle sur leur pouvoir. La seule option restante nécessite soit que les donneurs d’alertes se fassent connaitre, soit que les journalistes citoyens enquêtent à leurs propres frais.

Les médias mainstream

Preuve que 100% des médias TV sont faux (faux écrans verts…)

http://www.theburningplatform.com/2015/12/18/on-conspiracy-theories/

L'illusion des médias mainstream (MSM). #BreakTheIllusion

Le nombre de reportages mal truqués amène à une question légitime : combien d'histoires fausses ont été bien truquées ? Pourquoi un organe de presse estimerait qu'il est nécessaire d'utiliser de faux reportages pour rapporter de vraies informations ? Falsifier quelque chose pour dire la vérité n’a aucun sens, ce qui implique que quelque chose d’autre est en jeu. Les participants et les producteurs sont clairement conscients de ce qu'ils font quand ils utilisent des accessoires ou des écrans verts, et comme ils le font sans en informer le spectateur, il ne serait pas injuste de l'appeler une conspiration. Plus ces événements sont rendus publics, plus les gens perdent confiance dans les institutions et les représentants qui commettent ces fraudes sur une population sans méfiance. Que ce soit à des fins altruistes ou malveillantes n'a pas d'importance, la duplicité est son propre crime et, puisqu’il est commis dans le secret et impliquant de groupe de complices, il nous reste peu de place pour le considérer comme autre chose qu'une conspiration. Cela n’est pas une théorie, c’est un fait.

Nous vivons dans une époque qui semble être à la pointe de la civilisation humaine en raison de la prolifération de gadgets techniquement sophistiqués, mais à bien des égards nous sommes aussi ignorants et intellectuellement superficiels que nous ne l'avons jamais été, pacifiés par notre bonne fortune, un régime alimentaire stable et un confort matériel, privé de la curiosité intellectuelle qui a été le signe des cultures à leur zénith. Les grands mèmes résonnants ont été la marque des grandes cultures, du Pax Romana au Rule Britannia. Ils sont utilisés pour galvaniser un peuple ou une nation et les conduire à de plus grandes hauteurs et réalisations ou pour garnir l’épitaphe des pierres tombales des empires, comme Le Sang et Le Sol, ou Liberté, Egalité, Fraternité. De nombreuses cultures connaissent une naissance tumultueuse, une ascension fulgurante et l’épanouissement, puis déclinent lentement et inexorablement dans la décadence et la dégénérescence.

Ceux qui sont trônent au sommet d'un empire en déclin emploient souvent les mêmes tactiques que leurs prédécesseurs ont utilisées à travers l'histoire afin de rester au pouvoir : répression de l'opposition, violentes représailles contre ceux qui résistent, condamnation ouverte de ceux qui sont souvent les partisans les plus inconditionnels des formes antérieures du même gouvernement et, éventuellement, vident le trésor public et pillent les ressources tandis que les masses souffrent. Ils emploient diverses techniques de coercition et de dépendance ainsi que des mesures draconiennes en matière de sécurité et de renseignement. L'une des caractéristiques d'un régime défaillant est la façon dont ils ferment les yeux sur la criminalité flagrante de ceux d'en haut tandis qu'ils étouffent les formes les plus légères de dissidence du peuple d’en bas. Employer des hommes comme Cass Sunstein pour faire planer l'idée que les théories du complot sont le terreau des cellules terroristes violentes n’est que le début.

Beaucoup de gens croient que la restriction de la liberté d'expression, de la montée du politiquement correct, des discours sur les microaggressions sont des moyens de protéger les minorités marginalisées alors qu’en fait ils ne sont rien de plus que des outils utilisés pour consolider les positions de pouvoir, pour éliminer la résistance dans leurs buts et objectifs et de faire taire, une bonne fois pour toutes toutes, les voix qui ne parviennent pas à chanter au même ton que l'Etat. Les raisons pour lesquelles des hommes comme Cass Sunstein sont employés par l'Etat sont que le voile a commencé à tomber. Quand les gens commencent à remettre en question la véracité du gouvernement, l'étape suivante, logiquement, est de remettre en question la légitimité des institutions qui le maintiennent au pouvoir. Il n’est pas une chose facile ni rassurante de croire que notre gouvernement est capable de comploter contre nous ou ceux que nous aimons pour son propre intérêt ; c’est effrayant et démoralisant. C’est également la première étape de récupération de notre souveraineté. Tout comme aucune personne raisonnable ne voudrait rester dans une relation avec quelqu'un qui triche et ment sans relâche, on ne s'attendrait pas à ce qu’elle offre allégeance à un Etat qui ferait pire.

Peu de gens vivent dans la nature, ou ont l’expérience du plein air chaque jour et par tous les temps, ou traitent des questions sérieuses autour de la vie et la mort, des cycles des saisons, des tâches sans fin liées à répondre à nos besoins les plus fondamentaux, de nous nourrir, ou la transmission à nos propres enfants des valeurs et des enseignements qui résonnent avec la façon dont nous voulons vivre. Le reste de notre population est soumise à d'innombrables heures de distractions aveugles, de lieux de travail aux conditions inhumaines dans des environnements artificiels loin des besoins fondamentaux de la vie. Nous passons plus de temps avec des gens que nous connaissons à peine qu'avec ceux que nous aimons le plus, nous mangeons des aliments avec lesquels nous n’avons aucune connexion et qui ne parviennent pas à nous nourrir, nous dépendons de plus en plus d’un gouvernement qui nous est de plus en plus étranger, à la fois en distance et en compréhension ; en bref nous sommes devenus déconnectés de nos propres vies.Peut-être que la première étape pour rectifier notre situation est de commencer à regarder le monde, pas comme il pourrait l'être, mais comment il est. Pour voir les choses pour ce qu'elles sont, pour rejeter les mensonges, peu importe le confort qu'ils nous apportent, il nous faut embrasser la vérité peu importe la douleur qu'elle pourrait nous apporter. Et ceci n’est pas une théorie, c’est une réalité.

Pour terminer, je vous offre un discours rempli d'optimisme malgré le désespoir ambiant, l'espoir dans une époque de défaite amère et un appel à la meilleure partie en chacun de nous qui appelle à être entendue dans des moments comme les nôtres.

Aucun homme n'a de pensée plus haute du patriotisme que la mienne, ainsi que des aptitudes des messieurs très dignes qui viennent juste de s’adresser à la Chambre. Mais des hommes différents voient souvent le même sujet sous une autre lumière ; et, par conséquent, j'espère qu’ils ne prendront pas comme un manque de respect si, comme je le fais pour divertir, avec des opinions très opposées aux leurs, j’exprime mes sentiments librement et sans réserve. Nous ne sommes pas dans une époque ouvrant à manières. La question posée devant la Chambre est l'un des moment terribles de ce pays. Pour ma part, je la considère comme rien de moins que d'une question de liberté ou d'esclavage; et la liberté de débat devrait être laissée en proportion de l'ampleur du sujet. Ce n'est que de cette façon que nous pourrons espérer arriver à la vérité, et remplir la grande responsabilité que nous détenons envers Dieu et envers notre pays. Devrais-je retenir mes opinions à un tel moment, par crainte d'offenser ? Je m'en considérerais coupable de trahison envers mon pays et un acte de déloyauté envers la majesté du ciel que je révère au-dessus de tous les rois de la terre.

Monsieur le Président, il est naturel que l'homme se livre aux illusions de l'espoir. Nous sommes enclins à fermer les yeux contre une vérité douloureuse, et écouter le chant de cette sirène jusqu'à ce qu'elle nous transforme en bête. Est-ce la marque des hommes sages engagés dans une grande et difficile lutte pour la liberté ? Sommes-nous disposés à être du nombre de ceux qui, ayant des yeux, ne voient pas et, ayant des oreilles, n’entendent pas ces choses qui concernent de si près leur salut temporaire ? Pour ma part, quelle que soit l'angoisse de l’esprit qu’elle puisse coûter, je suis prêt à connaître toute la vérité ; de connaître le pire, et d’y subvenir.

Je n'ai qu’une lumière qui guide mes pas ; c’est la lumière de l'expérience. Je ne connais aucun moyen de juger de l’avenir sinon par le passé. Et à en juger par le passé, je tiens à savoir ce qui s'est passé dans la conduite du ministère britannique pendant ces dix dernières années pouvant justifier les espoirs avec lesquels des messieurs et la Chambre ont eu le plaisir de se consoler ? Est-ce le sourire insidieux avec lequel notre pétition a été reçue dernièrement ? Croyez-le ou non, monsieur; il se révélera un piège à vos pieds. Ne souffrez pas d'être trahi par un baiser. Demandez-vous comment cette gracieuse réception de notre pétition concorde avec ces préparatifs de guerre qui couvrent nos eaux et obscurcissent notre pays. Sont flottes et armées nécessaires à un travail d'amour et de réconciliation ? Nous sommes-nous montrés si peu disposés à nous réconcilier que force doive être appelée pour reconquérir notre amour ?

Ne nous trompons, monsieur. Ceci sont les instruments de la guerre et de l’assujettissement ; les derniers arguments auxquels recourent les rois. Je demande, messieurs, monsieur, ce que signifie ce déploiement martial, si son but n’est pas de nous forcer à la soumission ? Est-ce que ces messieurs peuvent lui affecter tout autre motif possible ? La Grande-Bretagne a-t-elle l’ennemi, dans cette partie du monde, pour appeler à cette accumulation de marines et armées ? Non, monsieur, elle ne l'a pas. Ils nous sont destinés ; ils ne peuvent être destinés à aucun autre. Ils nous sont envoyés pour nous lier et riveter ces chaînes que le ministère britannique a si longtemps forgées. Et qu’avons-nous à leur opposer ? Allons-nous tenter querelle ? Monsieur, nous avons tenté cela pendant les dix dernières années. Qu’avons-nous de nouveau à offrir sur le sujet ? Rien. Nous avons tenu la matière dans toute la lumière dont elle est capable ; en vain.

Allons-nous recourir à prière et humble supplication ? Quels termes allons-nous trouver qui n'ont pas déjà été épuisés ? Ne nous laissez pas, je vous en prie, monsieur, nous tromper nous-mêmes. Monsieur, nous avons fait tout ce qui pouvait être fait pour éviter l'orage qui arrive maintenant sur nous. Nous avons adressé une pétition, nous avons fait des remontrances, nous avons supplié, nous nous sommes prosternés devant le trône et avons imploré son interposition pour arrêter les mains tyranniques du ministère et du Parlement. Nos pétitions ont été prises à la légère, nos remontrances ont donné violence et insulte supplémentaires, nos supplications ont été négligées et nous avons été repoussé, avec mépris, du pied du trône. En vain, après cela, comment pouvons-nous livrer fol espoir de paix et de réconciliation. Il n'y a plus de place pour l'espoir. Si nous voulons être libre, si nous voulons préserver inviolés ces privilèges inestimables pour lesquels nous avons si longtemps lutté, si nous entendons ne pas lâchement abandonner la noble lutte dans laquelle nous avons été si longtemps engagé, et que nous nous sommes promis de ne jamais abandonner jusqu'à ce que l'objet glorieux de notre dispute soit obtenu, nous devons nous battre ! Je le répète, monsieur, nous devons nous battre ! Un appel aux armes et au Dieu des armées est tout ce qui nous reste !

Ils nous disent, monsieur, que nous sommes faibles ; incapables de faire face à un adversaire aussi redoutable. Mais quand serons-nous plus forts ? Sera-ce la semaine prochaine, ou l'année prochaine ? Sera-ce quand nous serons totalement désarmés et quand un garde britannique sera posté dans chaque maison ? Allons-nous recueillir la force par l'irrésolution et l’inaction ? Allons-nous faire résistance efficace en restant passivement allongés sur notre dos, en serrant le fantôme illusoire de l'espoir, jusqu'à ce que nos ennemis nous aient pieds et poings liés ? Monsieur, nous ne sommes pas faibles si nous faisons un bon usage des moyens que le Dieu de la nature a placé dans notre pouvoir.

Trois millions de personnes, armés dans la sainte cause de la liberté, et dans un pays tel que celui que nous possédons, sont invincibles devant toute force que notre ennemi pourrait envoyer contre nous. D'ailleurs, monsieur, nous ne combattrons pas seuls. Il est un Dieu juste qui préside aux destinées des nations ; et qui va élever amis pour combattre nos batailles pour nous. La bataille, monsieur, n’est pas seulement pour le fort ; elle est pour le vigilant, l'actif, le brave. D'ailleurs, monsieur, nous n’avons pas d'élection. Si nous étions assez bas pour le désirer, il est maintenant trop tard pour se retirer de la dispute. Il n'y a pas de repli sauf dans la soumission et l’esclavage ! Nos chaînes sont forgées ! Leur cliquetis peut être entendu sur les plaines de Boston ! La guerre est inévitable, laissez-la venir ! Je le répète, monsieur, laissez-la venir.

Il est vain, monsieur, d’atténuer la question. Les messieurs peuvent s’exclamer : paix, la paix… Mais il n'y a pas de paix. La guerre a vraiment commencé ! La prochaine tempête qui balaiera du nord apportera à nos oreilles le fracas des armes retentissantes ! Nos frères sont déjà dans la campagne ! Pourquoi nous tenons-nous, ici, immobiles ? Que désirent ces messieurs ? Que veulent-ils ? La vie est-elle si chère, ou la paix si douce, qu’elle soit achetée au prix des chaînes et de l’esclavage ? Interdisez-le, Dieu tout-puissant ! Je ne sais quel chemin les autres prendront mais, quant à moi, donnez-moi la liberté ou donnez-moi la mort !

Patrick Henry

Zero Hedge - resistanceauthentique

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