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Dabealvi.La Sentinelle en mode veille - Centrafrique M.E.R.C.I

CENTRAFRIQUE: Mon plaidoyer pour La femme d'état de la rca EN 2016 !

15 Septembre 2017 , Rédigé par dabealvi.over-blog.com

  1.  LA FEMME DE LA RCA pour 2016 ! Peuple centrafricain, En octobre 2015, la RCA va tenir des élections présidentielles et législatives. Les calculs politiciens Les politiciens avisés et ceux qui se sont improvisés, sortis de nulle part, comme d’habitude en Centrafrique, aiguisent leurs armes dans l’espoir de s’asseoir très bientôt sur le fauteuil suprême. Peut-être rêvent-ils déjà du palais de la Renaissance, des honneurs, de l’argent, des femmes etc. Peu importe la légitimité ou le sort du pays et du peuple, peu importe la régression institutionnelle, sociale, morale et économique, pour eux la priorité c’est l’autorité et le pouvoir. La mauvaise gouvernance et l’anarchie Les conflits perpétuels sont nés de la mauvaise gestion du pouvoir politique. Des décennies de pillage des fonds publics ont contribué à fragiliser économiquement et financièrement l’Etat, aggravant le niveau de pauvreté des Centrafricains. Aujourd’hui, le Centrafrique est un pays politiquement instable, économiquement faible, et dans lequel le niveau d’insécurité sur l’ensemble du territoire reste une source de préoccupation du fait de la faiblesse de ses forces de défense et de sécurité. La crise humanitaire est permanente. Le paroxysme des atteintes à l’Etat de droit a été atteint avec la Séléka depuis mars 2O13. Aujourd’hui la RCA se somalise chaque jour un peu plus, en dépit d’un gouvernement de transition et de la présence de forces étrangères. L’Etat Centrafricain a tout simplement disparu. La faillite des élites Les élites ont privilégié leurs intérêts personnels immédiats et ont échoué à instaurer un Etat moderne au service de la Nation. La gouvernance centrafricaine est faite de rente et de prédation. Nous sommes restés un peuple mineur, tant sur le plan politique qu’économique et financier (B. Boganda). En Centrafrique le pouvoir est personnel. L’Etat est un « fromage » que se partagent les différents titulaires de postes publics. La conduite des affaires de l’État constitue une entreprise fort lucrative dont bénéficie toute la famille au sens large du terme. Le premier personnage politique du pays est le premier servi. Il s’enrichit et se constitue un énorme patrimoine. Corrompus jusqu’à l’os, les dirigeants successifs, confondant les caisses de l’Etat avec leur cassette personnelle, n’ont jamais favorisé l’émergence d’une classe sociale centrafricaine qui prenne enfin en main la gestion citoyenne de l’économie de son pays. Malgré la richesse des ressources naturelles, la population n’arrive pas à se sortir de l’état de pauvreté chronique dans lequel elle est maintenue. Quant aux intellectuels et aux opposants, ils n’ont pas une conscience claire de la situation socio-économique du pays mais plutôt celle de leurs intérêts de classe.
  2. Le sort du peuple centrafricain n'est que secondaire pour eux. Un peuple aux abois Mais, sur le terrain, il y a une population aux abois, une population dans la souffrance, une population meurtrie qui subit depuis plusieurs années l’anarchie, la guerre, la misère, les atrocités, la mort, et qui vit dans la peur du lendemain. Cette population, qui subit les pires violations des droits humains continue à mourir malgré la présence des forces internationales, n’a plus d’espoir et de force pour appeler au secours. Un peuple désabusé par ses politiciens véreux !
  3. Le peuple centrafricain a déjà vu ce que cela donne de faire la politique sans conviction… C’est le propre même des arrivistes improvisés politiciens, à la poursuite d’enrichissement personnel aussi rapide que possible sans se soucier de l’intérêt général. Ce sont des pouvoirs dictatoriaux et claniques, des gouvernances marquées par la cupidité et le mépris du droit, s’appuyant fortement sur le clan familial. C’est l’enrichissement personnel des gouvernants qui se cachent derrière l’impunité pour réprimer le peuple. C’est une histoire jalonnée depuis l’indépendance de soubresauts politiques: de nombreux coups d’Etat, des crises politico militaires à répétition qui ont fortement perturbé la paix civile et la sécurité intérieure, entraînant une instabilité institutionnelle et conjoncturelle défavorable à son développement. Le citoyen centrafricain connaît tous ces politiciens qui ont regardé sans sourciller le massacre du peuple, les violations des droits de l’homme, les atrocités. Certains d’entre eux ont même été les complices des bourreaux. La plupart d’entre eux étaient tapis, muets pendant que le peuple mourrait de manière atroce. Aujourd’hui ils demandent sans vergogne le suffrage de ce même peuple. Qu’attend le peuple centrafricain pour 2015-2016 ?
  4. En démocratie on dit que « le peuple est souverain », mais dans la situation où se trouve actuellement le peuple centrafricain, ce dernier attend une main tendue. Le peuple centrafricain attend une voix honnête qui lui dira : « je suis là et vous pouvez tous compter sur moi ». Le profil de la personne attendue Le peuple centrafricain (aussi bien les centrafricains de l’extérieur que ceux qui subissent au pays) RECHERCHE DÉSESPÉRÉMENT UN CANDIDAT PORTEUR D’UN PROJET DE SOCIÉTÉ UNIFICATEUR, FÉDÉRATEUR, RASSEMBLEUR. Le peuple cherche un homme ou une femme capable de conduire le pays vers un consensus général, une paix et un développement durables. Aujourd’hui, le peuple centrafricain a besoin d’une personne qui viendra avec des idées nouvelles pour rendre chaque centrafricain acteur de sa propre réussite et rendre tous les centrafricains acteurs de leur propre développement. Cette personne va faire vibrer l’esprit des centrafricains, leur redonner le sens de leur identité,
  5.  de leur appartenance à une nation, de leur culture et les amener au rassemblement et au vrai développement. Quelques espoirs se démarquent du lot On a entendu par-ci et par-là des hommes politiques se revendiquer « héritiers de Boganda ». Mais il existe une femme mieux lotie que les autres dans notre pays pour permettre à la RCA d’accomplir le défi qui marquera à jamais positivement le destin des futures générations qui naitront et évolueront en terre centrafricaine. Cette personne est capable d’arrêter le processus de désagrégation avancée du pays. Les éléments factuels ne manquent pas pour rassurer les électeurs centrafricains et la communauté internationale : cette femme existe bel et bien. C’est une femme qui a occupé de hautes fonctions au sein de l’État centrafricain, ayant ainsi une connaissance et une expérience approfondie de son pays et de ses réalités. Son expérience de travail et de vie à l’international lui offre une bonne ouverture sur le monde. Une femme engagée Pendant que nombre d’entre ces politiciens avides de pouvoir et d’enrichissement personnel et rapide faisaient alliance avec le diable, elle appelait à l’aide pour son pays et son peuple. Elle est la première à avoir dénoncé, depuis décembre 2012, l’incapacité de la Séléka et de son président auto-proclamé à ramener l’ordre et la sécurité ainsi que les innombrables violations des droits humains. En juillet 2013, la sonneuse d’alarme a mis en garde contre le risque d’un génocide et a proposé un plan de sortie rapide de crise. Elle a réalisé un court documentaire décrivant les atrocités commises sur les populations civiles, qu’elle a fait circuler sur les réseaux sociaux et sur Internet. Elle n’a pas hésité à se rendre en Grande Bretagne et en Irlande pour plaider la cause de son pays, n’hésitant pas à mettre en garde contre une pénétration de Boko-Haram et de Shebabs de Somalie. Elle ne fait pas partie de ces nombreuses élites locales qui ont fui leurs responsabilités La passionaria centrafricaine Nous savons aussi que dans nos pays, nous sommes habitués à pratiquer « le nivellement par le bas », à attirer les hommes et les femmes talentueux vers la médiocrité. On retrouve cette façon de faire dans nos familles, dans les entreprises, dans l’administration et dans la sphère publique en général, donc en politique. Mais, maintenant, cette femme a le devoir de se démarquer des gens qui sont habités par cet esprit négatif. L’heure d’entrer dans l’histoire est venue. Son peuple est maintenant devant, il n’est plus ni derrière ni avec les arriérés qui veulent l’enfermer dans une posture politique de bas étage Qu’elle prenne le devant, avec sa carrure de femme d’Etat, son profil international, sa pluri culturalité, son multilinguisme, son amour de la RCA, son dynamisme et son ouverture sur le monde, et nous la suivrons car nous voulons TOUS émerger. Ce que nous voulons dire à cette femme… Sur la base des critères cités plus haut, nous voulons dire à cette femme qu’elle possède la personnalité, la trempe, l’expérience et la compétence que le peuple Centrafricain cherche. Sa nature et sa personnalité font d’elle une personne en dehors de tout soupçons de tribalisme, de népotisme et de corruption. Cette « melting-pot », qui rencontre et parle aussi bien aux Anti- Balakas qu’aux Sélékas, aux « bozizistes », aux « patassistes », aux gens du Sud, du Nord, de l’Est, de l’Ouest et du Centre, pourra rassembler les musulmans, les chrétiens, fédérer tout le Centrafrique. C’est la personne qui apportera le changement dans ce pays, la RASSEMBLEUSE qui représentera TOUS les centrafricains. En 2016, elle sera la femme par laquelle tous les Centrafricains, les citoyens comme les politiciens, gagneront enfin et pour toujours… la paix, la démocratie et le développement! Cette femme est sans conteste capable de procéder au changement qui fera de la République Centrafricaine une nation modèle en Afrique centrale. Elle peut faire de la RCA ce que John Jerry Rawlings a fait du Ghana : le pays d’Afrique de l’Ouest dans le Parlement duquel le président américain Barack Obama vint pour s’exprimer le 11 juillet 2009. Les amis de la République Centrafricaine Nous ne pouvons faire cavalier seul dans cette planète « mondialisée » ! Le caractère spécifique de la crise centrafricaine nécessite une mutualisation des moyens humains et matériels. Nous avons besoin de nos partenaire multilatéraux et unilatéraux : l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne, la CEMAC et la CEEAC, les organisations régionales ainsi que les ONG internationales.
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  7. Une forte mobilisation des partenaires techniques et financiers de la République centrafricaine reste incontournable. Pour ce qui est de la France avec qui nous avons des relations et des liens historiques très étroits que tout le monde connaît, aujourd’hui elle s’inscrit dans une dynamique de relance de ses relations avec les pays africains fondée sur des intérêts communs dans un partenariat rénové, comme l’indique le rapport du Sénat de 500 pages déposé en octobre 2013 et intitulé « L’Afrique est notre Avenir ». Cette femme est la mieux placée pour rassurer les Centrafricains et le monde, pour mener la République Centrafricaine dans une démarche innovante qui fera de notre pays un interlocuteur sûr et fiable dans un nouveau partenariat « gagnant-gagnant ».
  8. Pour terminer… En 2015, c’est la République Centrafricaine tout entière qui doit gagner ! Évitons tous que ces élections soient contestées. Évitons qu’elles participent à remettre en selle les politiciens, bien connus des médias nationaux et occidentaux, qui s’appuient sur leur clientèle ethnique et affairiste et qui ont participé au désastre actuel. Prenez donc le devant, avec votre carrure de femme d’Etat, votre profil international, votre pluri culturalité, votre multilinguisme, votre intégrité, votre dynamisme et votre ouverture sur le monde, et nous vous suivrons car nous voulons TOUS émerger. Madame, il est temps de vous révéler à votre peuple !

Suite........

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