Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Dabealvi.La Sentinelle en mode veille - Centrafrique M.E.R.C.I

CENTRAFRIQUE: Adhésion aux habitudes d’aujourd’hui

4 Janvier 2016 , Rédigé par dabealvi.over-blog.com Publié dans #sante, #bien être, #vitalité, #centrafrique, #andre regnier

CENTRAFRIQUE: Adhésion aux habitudes d’aujourd’hui

Beaucoup de choses peuvent militer dans ce que l’on peut appeler les
habitudes d’aujourd’hui. Sans les qualifier de ceci ou de cela laissons le libre arbitre agir pour l’intérêt de chacun et de tout le monde. Cependant reconnaissons une chose, si le monde autour de soi n’existait pas, on aurait du mal à exister tout seul. C’est pourquoi parfois l’intérêt commun prime sur l’intérêt d’un individu, d’une collectivité, d’une société, d’une Nation, d’un Continent, et même de l’humanité. C’est pourquoi des précautions d’usage sont nécessaires pour baliser toute espèce de susceptibilité propre à faire du tort à quelqu’un.
Parmi les choses du ressort des habitudes d’aujourd’hui il y’a la perception du monde comme une réalité, une et indivisible ; la préservation de l’instinct de conservation de l’individu, de la collectivité, de la société, de la nation du continent et de l’humanité entière; la prise en charge de l’individu, de la collectivité, de la société, de l’humanité entière par ceux qui ont le pouvoir de le faire ou aspirent à avoir ce pouvoir là.
La perception du monde comme une réalité, une et indivisible
Le monde des vivants (hommes et animaux et végétation) et des morts
est-il un ou plusieurs ? Vit-on et ne meurt-on pas ? Vit-on et meurt-on
pour revivre de nouveau sur cette terre ? Vit-on dans les le monde des
vivants et des mort en même temps?
Autant de questions que chacun pourra y trouver les réponses qui lui
conviennent, selon son vécu de la vie et selon ses convictions profondes.
Dans une de mes réflexions sur le magicien, le sorcier et le jaloux, j’ai
effleuré ces idées et montrer surtout qu’il y’a des gens qui affirment qu’ils vivent aussi bien dans le visible que dans l’invisible
confortablement. Ils se foutent pas mal du visible. Ils ont des activités
importantes et florissantes la nuit mais très peu le jour. Mais si on voit
bien le comportement de ces gens le jour, ce n’est pas pour faire avancer
d’un iota ce qui existe. Ce qui a été construit, ce que les autres
s’efforcent de construire ou sont en train de le faire est détruit rasé
par la colère jalouse de cette catégorie de personnes indélicates. Leur
jalousie les amène à continuellement détruire pour détruire. A cause du mal qui habite en elles. Mais depuis la nuit des temps les gens meurent et
continuent de mourir sans revenir refaire leur vie sur le même lieu de
naissance. Ceux qui le peuvent vivent jusqu’ à 997ans et meurent. Mais
aujourd’hui, il faut aller sur les monts Himalaya, les Andes et les
hauteurs du Kenya pour trouver encore ces hommes. Si vous voyez bien, il
manque trois ans pour atteindre mille ans. Le reste appartient à qui de
droit. Finalement tout le monde meurt. Unicité de chance de départ temps
zéro de naissance. Unicité de temps d’arrivée temps un que multiplie x
instants à l’infini, moins trois instants. Equation difficile dont seuls
les hommes mûrs peuvent résoudre. Tout le monde nait et meure au moins
cette égalité là, on n’a pas besoin de faire un calcul.
Le monde au moins devait s’entendre soit pour améliorer la chose dans un
sens ou dans un autre. Par exemple pourquoi plus de morts ? Que faire pour
retenir les gens jusqu’à 997 ans ? Ou l’inverse pourquoi tant de naissances ou d’afflux de gens chez soi ? Comment faire pour prendre en charge le trop plein de populations dans quel but et pour quelle utilité? la préservation de l’instinct de conservation de l’individu, de la collectivité, de la société, de la nation du continent et de l’humanité entière.
Chaque être humain est différent d’un autre même les jumeaux ne pensent pas et n’agissent pas de la même façon. Il y’a toujours quelque chose de spécifique en tout être qui fait sa spécificité. Ce quelque chose va animer la collectivité pour former l’esprit grégaire, la société pour devenir social, national humanitaire. Il y’a des gens qui s’arrêtent seulement au premier niveau avec les conséquences pour leur vie et celle de leur collectivité Il y’a par contre ceux qui ont porté l’effort très loin au point d’atteindre l’humanitaire. Ceux se sacrifient mais les gains sont éternels tant pour eux que pour leurs descendants. Le choix est net.
Certaines habitudes telles que l’esprit grégaire très prégnantes dans certaines sociétés et qui sont érigées en praxis politique sont des
facteurs importants du blocage et du désordre dans ces sociétés. Cela
prouve à suffisance, que dans ces société beaucoup de raccourcis existent dans la perception du monde en général de son monde en particulier.
Même quand cela arrive que l’on veuille chercher des exemples à l’extérieur pour soigner le mal intérieur, on fait du rafistolage : « prendre des bouts d’habits neufs pour boucher les trous de vieux habits troués » Il faut transformer d’abord dans le sens du dépassement, ce que l’on considère comme acquis avant de penser à y mettre du neuf. Nettoie proprement le verre après chaque cuvée de boissons au moins tu sauras la saveur et le goût de la nouvelle que tu vas déguster. Mais non l’expression consacrée chez les centrafricains, « bière koué bière » entendre « toutes les bières se valent » S’il n’y a plus de différences entre les bières alors la confusion gustative s’est installée quelque part. On fait du remplissage du ventre mais on ne déguste pas la bière. Essayez d’étendre cela à la praxis politique de chaque pays et vous verrez la différence entre là où ça marche et là où ça coince. En RCA,on entend des Phrases telles que : « porosso koué gui porosso »toutes les politiques se valent, « koua ti kodro ni la si é yèkè sala so »tout le monde travaille pour le pays « guigui ni ayèkè gui tonga so » la vie reste ce qu’elle a toujours été « mo wara mo tè . ce que tu trouves mange« da bé mo na a yé ti guigui so apè » Ne cherche pas trop à savoir sur ce qui se passe dans le monde etc. Tout pour encourager la paresse intellectuelle et le confort dans l’existant, même si c’est déshonorant.
Seule doit primer la synthèse de l’instinct de conservation individuelle collective sociale nationale et humanitaire. En dehors de cela l’homme ne
fera qu’un bout de chemin dans tout son parcours. Il posera des actes qui n’honorent ni sa collectivité, ni l’humanité, ni lui-même.
la prise en charge de l’individu, de la collectivité, de la société, de
l’humanité entière par ceux qui ont le pouvoir de le faire ou aspirent à avoir ce pouvoir là.
L’homme qui veut se lancer dans la praxis politique doit comprendre une
chose. La cité n’est pas un homme. La cité n’est pas une collectivité. La cité n’est pas une société. La cité n’est pas une nation. La cité n’est pas une humanité. La cité est une humanité plus la faune et la flore toute
entière et tout le reste. La politique reste et restera l’art d’améliorer l’ensemble de toutes ces choses sans exclusive et sans parti pris.
L’homme qui a compris tout cela est un dieu. Ce dieu là c’est celui qui
poursuit l’œuvre première de la création et de reconstruction des choses.

Le 19 avril 2015 02:00, André Regnier

L'ELECTRICITÉ FACTEUR D’UNITÉ ET DE PAIX DEVRAIT ETRE UNE PRIORITÉ EN CENTRAFRIQUE

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article