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Dabealvi.La Sentinelle en mode veille - Centrafrique M.E.R.C.I

Débat sociologique amorcé en centrafrique

17 Août 2015 , Rédigé par dabealvi.over-blog.com

Débat sociologique amorcé en centrafrique

Isaac Benguemalet

Réflexion du jour N°25


Aujourd'hui en lieu et place de la réflexion du jour et pour mettre de l'eau à la bouche de ceux qui s'intéressent au débat sociologique amorcé, voici l'introduction du tome 2 les conclusions dans les prochains jours

L’impératif de la clarté opposé à celui de la confusion


INTRODUCTION


Le pays aujourd’hui dénommée République Centrafricaine depuis 1958 couvre quelques 623000km2 pour ceux qui voient grand et 617000km2 pour ceux qui voient petit.
Les menaces pèsent sur les frontières du fait des guerres incessantes. Mais elles menacent surtout à cause de la faiblesse de son choix de politique stratégique économique et financier. Les pays voisins profitent de cette faiblesse pour tirer les marrons du feu. L’extérieur dominant aussi et tentaculaire n’est pas du reste. Il profite de cette faiblesse pour introduire d’autres problèmes par des voisins interposés ce qui ne facilite pas la recherche des solutions idoines aux questions posées.


Afin d’aider l’ensemble des décideurs politiques économiques et financiers à prendre des engagements susceptibles de lever des défis énormes qui se posent à ce pays, après le long réquisitoire pour faire l’état de la situation, le moment est venu d’aborder les pistes de solutions. Il est entendu que de la même manière qu’on aborde les solutions, de la même manière de nouveaux problèmes sont soulevés qui vont être capitalisés pour servir à de nouvelles problématiques. Mais ces pistes pourraient servir de véritables boussoles pour une planification stratégique de l’ensemble des repères de développement.
La date butoir choisie reste 1960 périodes de l’accès du pays à la souveraineté nationale et internationale. Et les dates intermédiaires 15 mars 2003 jusqu’à décembre2013 correspondant à la période de ce qu’il convient d’appeler le sursaut patriotique qui a provoqué un grand bouleversement dans la fonctionnalité du pays. Enfin la date terminale c’est celle qui ira de décembre 2013 à la sortie de la grande « bérézina » qu’on est en train de vivre à ce jour.
Les problèmes sont nombreux mais nous n’avons pas la prétention de les traiter tous, ni de donner les réponses idoines qui s’y rapportent. Mais ceux qu’on va traiter, pourront déjà jeter les bases de réflexion et même baliser les réflexions de la part de ceux qui prétendent s’engager dans un sens ou dans un autre pour amener ce pays à sortir du marasme politique, stratégique, social, économique et culturel. Les grandes questions qui viennent tout de suite sont d’ordre économique. Comment la question de la constitution de la richesse de la nation centrafricaine a-t-elle été faite dès l’accès à la souveraineté nationale et internationale?

(1) Qui a-t-on privilégié le plus dans le projet de la répartition des richesses, les évolués, les larges masses paysannes et ouvrières de l’époque?

(2) Quel est l’impact réel sur la croissance économique et son incidence sur le développement sur le court, moyen et long terme dans la même période?

(3). Qu’est que tous les régimes ou programmes et projets politiques économiques et socioculturels depuis Barthélémy Boganda jusqu’aux sempiternelles transitions ont proposé par rapport aux trois questions subsidiaires posées et leurs impacts sur le développement du pays ?

(4). Qu’est ce qui précède dans la chaîne de proposition de sortie de crise pour un retour à une vie satisfaisante pour la prise en compte réelle des interrogations et problématiques autour du sujet central qu’est le développement de la RCA : Forum d’abord ou élections d’abord ?

(5). Conclusions préliminaires(6).
Ce sont là des interrogations et problématiques des économistes mais le sociologue et même tout le monde pourra tenter de donner sa vision des choses derrière ses propres lunettes. Car il s’agit dans cette affaire de rester accroché à la perspective d’aider le décideur à voir clair dans ses prospectives et perspectives en matière de gestion d’un pays dont on attend des résultats.

Fini les slogans maladroits de « ngou ngouza » qui n’ont pas réussi à mettre les feuilles de manioc en boite ou en sachets vendables dans les villes de France et de Navarre ou dans le royaume de Belgique. Finis les slogans de « victoire camarades » ! Dont les petites guerres pour favoriser l’accès du dernier centrafricain qui lève les deux doigts complètement sans chair, ni veine en forme de V et qui attend qu’on le mette au travail ou qu’on lui donne la possibilité d’en créer lui-même, condition de la croissance de l’économie de son pays, afin de récolter les dividendes pour lui et sa famille.

Finis les slogans de « koua na koua » sans travail pour tous, ni encouragement à la construction des affaires propres, condition de la résolution de l’aliénation de l’homme par les seules activités avilissantes qui ont suffisamment fait date dans ce pays. Enfin finis les rêves debout de ceux qui réunissent des amis et des courtisans dans leurs salons douillets et pensent que c’est par la baguette magique qu’on va changer quelque choses dans ce pays longtemps terni et longtemps émasculé par les politiques des vendeurs de rêves et d’acheteurs de canons.
Mais de telles réflexions rédigées à la va vite pour le besoin d’éveil de la conscience et de renforcement de caractère d’une jeunesse ramollie par toutes ces politiques dont elle n’attend plus beaucoup de choses aujourd’hui, auront la faiblesse d’être superficielles.
Cependant l’objectif c’est d’ influencer les déterminations de tous ceux qui sont comme on a eu à le dire dans le premier papier, à la ligne de départ de la course aux différents fauteuils de la gouvernance de pays longtemps meurtris et qui le continue aujourd’hui de penser à rectifier leurs lectures des choses et d’inscrire dans leur cahier de charge une nouvelle vision.


Le plus grand visionnaire en politique prospectiviste et perspectiviste dans ce pays doit être capable de répondre aux interrogations posées dans ces problématiques, pour prouver qu’il a quelque chose dans le ventre, afin de mieux fédérer les consciences de son peuple dans son pays et celles des peuples du continent tout entier.
Si chaque entité centrafricaine pouvait librement contribuer à la base à la formation des hommes et des femmes et à leur éducation appuyée en cela par l'ensemble de la société et l'état, la RCA peut compter sur des compétences réelles pour booster son processus d'émergence politique économique sociale et culturelle en moins d’une décennie. Cela veut dire d’ici2025! Jeunesse prends ta responsabilité en mains c’est toute ta vie et la vie de ton pays qui est en jeu aujourd’hui.

Isaac Benguemalet

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